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Publié par passeurdeplantes

la mer de plastique près d'Almeria

la mer de plastique près d'Almeria

Une  mer de plastique,  certainement la plus grande concentration de serre et d'abris  d'Europe pour la production de légumes et fruits qui sont tout saufs bio. Une production qui questionne notre manière de consommer et ce que nous voulons retrouver dans nos assiettes. Un regard que l'artiste photographe Bernhard Lang que les amoureux de la photo connaissent très bien  par ses photos des plages aux parasols de toutes les couleurs à l'image de Yann Arthus bertrand.

Ce travail photographique en ce début de printemps ne doit pas nous faire oublier que les légumes que nous retrouvons à des prix des plus abordables ne poussent pas simplement dans des petits jardins mais sur une zone où la pollution est a la hauteur de la production. Une zone près d'Almeria en Andalousie où les touristes se font très rares et pourtant je suis persuadé qu'une visite changerait le regard d'un très grand nombre sur leurs envies gustatives.

 

 

Une mer de plastique qui questionne notre alimentation par le photographe Bernhard lang
Une mer de plastique qui questionne notre alimentation par le photographe Bernhard lang

La surface de production est en augmentation permanente. Elle couvre plus  de 40 000 ha. Pour des légumes et des fruits que la nouriture première est les engrais et les produits de traitement pour une valeur nutritionnelle des plus faibles. De beaux fruits, de beaux légumes mais moins nutritifs qu'il y a 50 ans? La production dans un sol naturel n'est pas la référence pour les beaux légumes à l'international. Le paradoxe de cette production intensif c'est que le principal pays importateur est l'Allemagne pour au moins 50 pour cent. Un pays qui fait de la culture bio une référence pour beaucoup de jardiniers.

 

 

Une mer de plastique qui questionne notre alimentation par le photographe Bernhard lang

     Une région qui était une zone sèche avec une présence faible de l'homme, avec quelques troupeaux. Aujourd'hui après 35 ans une concentration d'exploitation de l'homme par l'homme. Un regard que tentent d'alarmer de très nombreux journalistes et associations humanitaires sans parler des associations pour la protection de la nature et de la faune sauvages, comme maritime. Les enjeux je vous laisse l'imaginer sont suffisamment important, que les yeux se ferment. Doit-on aussi fermer les yeux sur ce que l'on accepte dans nos assiettes? Cette région d'Almeria est considérée comme un désert avec une pluviométrie de moins de 200 mm par an. Et pourtant l'eau coule  à flots. miracle des besoins et des possibilités

Comme tout jardinier nous savons que la production de légumes sous un tunnel est fortement amélioré. Quand cette expérience est multipliée à une échelle que je n'arrive pas concevoir, avec des produits chimiques à la hauteur de la production. Sur l'aspect de la quantité de produit de traitement pour maintenir une qualité de présentation des légumes et des fruits, il faut reconnaitre que c'est difficilement concevable pour des jardiniers comme nous sommes. Des déchets que la mer toute proche concentre depuis très longtemps qui se retrouveront certainement un jour dans nos assiettes sous une forme ou une autre. Est-ce le bon choix à faire?  Ou alors un regard nouveau doit se porter sur ce que l'on souhaite manger. Manger plus pour moins cher, ou moins pour meilleur. Un choix que l'on entend rarement dans les enjeux nationaux. Je reconnais que je suis un fervent défenseur du plus naturel possible. Je suis un éternel utopiste sur ce que devrait être l'alimentation pour tous. En étant un petit producteur de légumes pour particuliers quand je regarde cette série de photos je ne regrette pas mes choix professionnels. Préférant me passer de tomates en hiver et attendre tranquillement les beaux jours pour les consommer dans mon jardin et ce n'est qu'un petit exemple. Des légumes de saison, des légumes de proximités chercher vous serez surpris de trouver tout ce qu'il vous faut pour bien manger.

Une mer de plastique qui questionne notre alimentation par le photographe Bernhard lang
Une mer de plastique qui questionne notre alimentation par le photographe Bernhard lang

Le regard que cet artiste photographe reste beau et très intéressant sur ce qu'il nous propose de regarder. nous connaissons tous le travail de Yann Arthus Bertrand d'engagement a travers des photos similaire. Ce photographe Allemand de Munich porte un regard qui interroge autrement à travers l'esthétisme de la photo. Il nous questionne directement sur notre mode de vie. Un paradoxe qui interpelle autrement laissant le libre choix a chacun de penser et d'agir si cela est encore possible? Un travail qui me plaît. Pour découvrir la totalité de son travail regarder la série de photos qu'il propose à la consultation sur ce site Bernhard lang on Behance

Un travail suffisamment intéressant que vous ne devriez pas oublier en regardant vos destinations de vacances. Comme lors de vos courses chez la petite enseigne  bleu et jaune qui propose des produits en tous genres dans toute la France et qui fait fureur dans nos paniers.

Une mer de plastique qui questionne notre alimentation par le photographe Bernhard lang
Une mer de plastique qui questionne notre alimentation par le photographe Bernhard lang
Une mer de plastique qui questionne notre alimentation par le photographe Bernhard lang

Est-ce que vous cultiveriez vos légumes comme dans cette zone intensive de production? Aimeriez-vous travailler comme employé dans cette région où le hors-sol est la règle? Des jolies photos oui mais qui cache un sens profond, comment vivre, vivre ou avec quoi avec qui? Quelle éducation proposer aux enfants? je vous laisse vous poser ou de ne pas vous posez  vos propres questions au regard de cette série de photos. Bon jardinage a tous,

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