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Publié par passeur de plantes

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Quand on prend le temps de regarder cet arbre, un morceau d'écorce, un morceau du tronc  laisse  penser à une forme à un corps peut être. Regarder de plus près vous serez peut être comme moi tentés d'y associer une forme. Des bois  immortalisant un corps, un corps de femme peut être. Une femme survivante de l'extinction en nombre de ses comparses. Arbre régulièrement  étêté, tous les ans. Paradoxe lorsque l'on connaît l'histoire du lieu ou il pousse et ce qu'il a put connaître dans son plus jeune âge.

Il semble beau sur cette pelouse régulièrement entretenue par la main de l'homme. Dans son plus jeune âge il a fait de l'ombre à bon nombre de femmes. Pour les rares qui pouvaient en profiter sans souffrir. Proche des fours du camps d'extermination de Bergen-Belsen.link   moins de cent mètres.
Un lieu comme temps d'autre qui se visite mais qui vous enlève l'insouciance de l'âge. La nature semble gardé les traces des souffrances pas que dans la terre mais au seins de ce qui nous entoure le vivant.
Il est peut être facile de faire des raccourcis si simpliste mais en voyant une telle  forme, j'ai eu beaucoup de mal à penser à une autre forme.  Les années passe mais je perçois la même représentation. Un tel lieu imprègne la mémoire, alors pourquoi ne pas imaginer que  l'écorce de ce Saule  aurais gardé en son seins l'explosion de  souffrances des lieux  . Depuis cet arbre je regarde la nature avec un autre regard, je trouve le monde vivant encore plus vivant qu'il ne le semble. Je reste surpris par ce que je vois.
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