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Publié par passeurdeplantes

Orage sur Courson Printemps 2012

Bilan de l’année 2012
 Qu'il s'agisse des températures, des précipitations ou de l'ensoleillement, l'année 2012 s'annonce globalement sur la France comme assez proche de la normale.

Légèrement inférieure à la normale sur le quart nord-ouest du pays, la température moyenne est supérieure sur le Sud-Est. Ce contraste géographique est encore plus marqué en ce qui concerne les températures maximales. Moyennée sur l'ensemble de la France et sur les 11 premiers mois de l'année, la température moyenne annuelle est proche de la normale.

La pluviométrie en 2012 est marquée par de fortes disparités régionales. Globalement déficitaire au Sud, notamment dans le Sud-Ouest et le Languedoc-Roussillon, le cumul de précipitations est excédentaire sur le Nord - Pas-de-Calais et les Pays de la Loire. Cumulée sur l'ensemble du pays, la quantité d'eau recueillie sur les 11 premiers mois est inférieure de près de 5% à la valeur moyenne.

Sur les 11 premiers mois de l'année, la durée d'insolation annuelle est proche de la normale** sur l'ensemble de la France.

Plusieurs évènements remarquables se sont produits en 2012 : une vague de froid exceptionnelle a touché l'ensemble du pays début février, la fin de l'été a été marquée par une vague de chaleur tardive et deux tempêtes se sont succédé sur les régions méditerranéennes fin octobre.' Source meteo France.

 

 

1-2-3-4 Soleil. Des saisons un brin perturbées 

Hiver (décembre-janvier-février)

L'hiver 2011-2012 s'est avéré particulièrement contrasté en France métropolitaine, alternant douceur puis froid exceptionnel, pluies abondantes et déficit de précipitations.

Légèrement supérieure à la normale sur le Nord-Ouest, la température moyenne a été plutôt fraîche sur la moitié sud du pays, globalement inférieure aux valeurs de saison. Sur l'ensemble de l'hiver, la température moyenne sur la France a été conforme à la normale.

Sur l'ensemble de la saison, le bilan pluviométrique a été extrêmement déficitaire sur les régions méditerranéennes avec des cumuls de pluie souvent inférieurs à 20% de la normale : cet hiver s'y classe parmi les plus secs depuis 1959. Sur le reste de la France, le bilan a été contrasté : nettement déficitaires sur la Bretagne et le Sud-Ouest, les pluies ont été excédentaires sur le nord et le nord-est de l'Hexagone. Ailleurs, elles ont été souvent assez proches des normales.

L'ensoleillement a été généreux cet hiver, notamment grâce à un mois de février très ensoleillé. Des Pays de la Loire aux frontières du Nord et du Nord-Est ainsi que sur les régions méditerranéennes, les durées d'ensoleillement ont été excédentaires de 20% à 40%. Partout ailleurs, l'ensoleillement a été plus proche de la moyenne.

Printemps (mars-avril-mai)

Après un début de printemps chaud et sec, les mois d'avril et mai ont été bien arrosés avec des températures plus conformes aux normales de saison.

Généralement proche des valeurs saisonnières sur la moitié ouest du pays, la température moyennée sur le printemps a été supérieure à la normale sur l'est de la France notamment dans le Nord-Est et le nord des Alpes. Moyennée sur l'ensemble du territoire et sur le printemps, la température a été supérieure de près de 0.8 °C à la normale.

Les précipitations ont été assez contrastées. Elles ont été globalement excédentaires sur la moitié ouest du pays excepté la Haute-Normandie, la Picardie, le Berry et la Haute-Garonne. A l'est, elles ont été supérieures à la normale du sud de la Champagne à la Bourgogne et au Massif central ainsi que sur le sud des Alpes, la Provence et l'ouest de la Corse. En revanche, elles ont été déficitaires sur le Nord-Est et sur les côtes du Languedoc-Roussillon. Moyennée sur l'ensemble de la France, le cumul de pluie a été proche de la normale malgré un mois de mars remarquablement sec, mais contrebalancé par un mois d'avril particulièrement humide.

L'ensoleillement a été proche de la moyenne sur une grande partie du territoire. Toutefois, il a été excédentaire sur l'Ouest notamment sur la Bretagne et les Pays de la Loire ainsi que sur l'extrême nord-est.

Eté (juin-juillet-août)

Le début d'été a été maussade sur de nombreuses régions, très humide sur la moitié nord en juin et frais sur l'ensemble du pays en juillet. Puis, les conditions se sont ensuite sensiblement améliorées avec un mois d'août sec, chaud et ensoleillé.

Moyennée sur l'ensemble de l'été, la température moyenne a été généralement proche de la normale sur une grande partie du pays. Toutefois, sensiblement supérieure à la normale sur le Sud-Est, elle a été inférieure à celle-ci sur le Nord-Ouest. Sur l'ensemble du pays, la température moyenne a été supérieure de 0,3 °C à la normale.

Les précipitations ont été contrastées, excédentaires dans le nord-ouest de l'Hexagone, du sud de l'Alsace au nord de la région Rhône-Alpes et dans le Languedoc, mais, généralement déficitaires du Sud-Ouest à la Lorraine. Le déficit, qui a dépassé 50% sur le Roussillon et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, a été encore plus marqué sur la Corse où il a atteint 80%. Moyennée sur l'ensemble de la France, la quantité d'eau recueillie a été conforme à la normale.

L'ensoleillement a été légèrement déficitaire sur le nord du pays, mais plutôt excédentaire sur la moitié sud.

Automne (septembre-octobre-novembre)

L'automne 2012, globalement doux, a été essentiellement marqué par un temps très agité avec le passage sur la moitié nord du pays d'une succession de perturbations qui ont copieusement arrosé un grand quart nord-ouest de l'Hexagone, des pluies diluviennes sur les Pyrénées et dans le Sud-Est, et des épisodes de vent violent.

La température moyennée sur l'automne a été légèrement inférieure à la normale sur le nord-ouest du pays et le piémont pyrénéen, mais supérieure à celle-ci sur le reste du pays. Moyennée sur l'ensemble du territoire et sur l'automne, la température a été légèrement supérieure à la normale, avec une anomalie proche de +0.4 °C.

Les précipitations ont été très contrastées. Elles ont été excédentaires de plus de 30% sur les côtes du Nord - Pas-de-Calais et de la Normandie au Pays de la Loire, au Centre et au Poitou-Charentes ainsi que localement sur les massifs des Pyrénées, du Jura et des Alpes. En revanche, elles ont été fortement déficitaires des plaines du Sud-Ouest au Massif central, et autour du golfe du Lion. Sur l'ensemble de la France, la quantité d'eau recueillie a été légèrement supérieure à la normale.

L'ensoleillement, proche de la normale sur la majeure partie du pays a été légèrement déficitaire sur le Nord-Ouest.

Evènements météorologiques majeurs de l'année 2012

 

Vague de froid de février 2012 en France

Du 1er au 13 février 2012, la France a connu une vague de froid exceptionnelle qui a touché l'ensemble du pays.

Au cours des premiers jours de février, un puissant anticyclone positionné de la Scandinavie à la Russie s'est progressivement étendu vers l'Europe occidentale apportant sur ces régions des masses d'air continentales extrêmement froides. Le froid s'est intensifié, les sols enneigés jouant un rôle d'accélérateur du refroidissement nocturne. Entre les 4 et 12 février, des températures de -10 °C à -14 °C ont été observées quotidiennement sur plusieurs régions, localement jusqu'à -16 °C voire -18 °C. Dans ces conditions, les journées sans dégel ont été fréquentes dans l'intérieur du pays, y compris dans la moitié sud.

Durant cet épisode, les températures très basses se sont accompagnées d'un vent souvent soutenu qui a considérablement accru la sensation de froid, ainsi que de chutes de neige jusqu'à basse altitude n'épargnant pas même les régions méditerranéennes.
Si la vague de froid a concerné tout le pays, l'extrême ouest de la France a connu malgré tout des conditions un peu moins sévères.

A l'échelle de la France, cet épisode est exceptionnel : une telle vague de froid n'avait pas été observée dans le pays depuis janvier 1987. En terme d'intensité globale, il s'agit de la cinquième vague de froid la plus sévère observée depuis 1947 en France. Cette vague de froid se caractérise aussi par sa durée relativement longue (13 jours). Mais que ce soit en termes de durée ou d'intensité globale, elle reste malgré tout bien loin des vagues de froid historiques de février 1956, janvier/février 1963 et janvier 1985. Elément notable, le pic de froid maximal atteint au cours de cet épisode est resté assez modeste, comparé à ceux de la plupart des vagues de froid antérieures à la fin des années 80.


Vague de chaleur « tardive » dans la 2ème quinzaine d'août

Une vague de chaleur a touché une grande partie de la France du 15 au 21 août n'épargnant que la Bretagne, la Manche et les frontières du nord.
Cet épisode est surtout remarquable par son caractère tardif et par les records absolus de température battus, la plupart datant de 2003. L'épisode a concerné une assez grande partie du territoire,

Tempêtes dans le Sud-Est fin octobre

Deux tempêtes se sont succédé sur les régions méditerranéennes en fin de mois.
Du 27 au 29, une dépression centrée sur le Sud-Est a généré des vents violents autour de la Méditerranée. Mistral et tramontane ont soufflé en tempête le 28. Les rafales ont souvent dépassé 120 km/h sur les côtes provençales, dans le couloir rhodanien, sur le Roussillon et le Haut-Languedoc ainsi que sur le nord et l'est de la Corse. Le 28, dans les Bouches-du-Rhône, on a mesuré 122 km/h à Marignane, 126 km/h à Salon-de-Provence, 127 km/h à Istres et jusqu'à 184 km/h au sémaphore du Bec de l'Aigle près de La Ciotat. Dans la vallée du Rhône, on a enregistré 151 km/h à Murs dans le Vaucluse.
Puis, le 31 le minimum dépressionnaire s'est creusé en Méditerranée, générant de fortes pluies sur la Corse et le pourtour méditerranéen. En plus des pluies, parfois intenses, le Var et les Alpes-Maritimes ont été soumis à un net renforcement du vent d'est. Il a soufflé en tempête sur les côtes et les îles. Les vitesses maximales enregistrées ont atteint 163 km/h au sémaphore du Dramont près de Fréjus (83).

Source d'information Meteo France

 

 

Une année qui se termine avec bien des perturbations pour nous les jardiniers. Entre les chauds et froids pas faciles de gérer les plantations et l'entretien du jardin. Dur labeur que d'être jardinier, en espérant que l'année 2013 sera plus clémente pour le jardin. Une année ou les fruits seront en abondance, ou les plantes fleurs légumes arbres poussent sans maladies parasites. Ou l'équilibre et l'harmonie seront la norme toute une année. Avec un retour des saisons identifiable et profitable pour les plantes et pour nous les jardiniers. Ou simplement une année 2013 avec bien des joies pour le jardin. Une année 2013 qui apportera sont lot de surprises, et comme tout jardiniers nous seront nous adapter plus ou moins bien selon nos expériences.

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