Bioarchitecture ou articulture pour construire le paysage autrement par l'artiste paysagiste Thomas Martin
La bioarchitecture serait d'avenir? Ou doit ont parlé d'articulture en regardant des arbres soudés entre eux pour former des oeuvres d'arbres? Un concept qui se fait peau neuve lors du festival de King's Lynn en Angleterre par le jeune artiste Thomas Martin avec son projet Tree Time.
Un jeune artiste paysagiste qui réinvente l'esprit de la greffe, du tressage par un apprentissage sur une oeuvre architecturale qui repose sur l'anastomose. Terme que l'on utilise peu dans nos échanges de jardiniers. Pourtant si je parle de greffage vous comprenez tout ce qui si passe entre les végétaux. L'anastomose c'est la faculté naturelle d'autogreffe spontanée de certains arbres. Sur la photo ci-dessus et ci-dessous les habitués du parc de Chaumont-sur-Loire seront reconnaitre les trois chênes amoureux du parc.
Les branches se mêlent pour nôtre plus grande curiosité. C'est sur cette faculté des arbres de se souder entre eux que l'artiste Thomas Martin travaille sur une oeuvre où les branches des platanes sont guidées grâce à des cordes. Les branches sont taillées et greffées avant de se souder. Ce travail de mise en architecture des arbres avec ses expériences sur les platanes a reçu la mention spéciale du séminaire Robert-Auzelle en 2012. (Arturbain) Un sujet d'étude encadré par Gilles Clément qui commence à portée de fruits. Ce jeune artiste paysagiste sera-t-'il le nouveau Patrick blanc du paysagisme urbain? Je m'explique par une véritable nouveauté dans la création des jardins? Serait-ce un début pour de nouveaux métiers, pour des constructions encore plus naturelles?
Une telle création demande du temps, nous avons quelques expériences sur des ficus en interieur. Imaginé vous un tel concept sur les platanes, comme le planifie si bien Thomas Martin c'est des ponts entre l'humain et le végétal? L'amour de l'arbre se retrouve comme celui de création. Une union à long terme entre le jardinier et son arbre pour former dans le temps une oeuvre unique.
Une technique pour construire des passerelles, des planchers, des pontons, des voutes avec la limite du temps et de l'imaginaire pour les former. Une technique qui je le reconnais est rafraichissante comme stimulante pour se construire un regard nouveau au jardin. Si le saule est un arbre qui se prête bien à ce genre de technique, travailler avec le platane est une réalisation ou l'échelle et le temps portent le rêve loin.
Une technique ancienne par la réalisation, l'artiste Raulston en Californie avait expérimenté en son genre cette propriété des végétaux. (Raulston arboretum) extrait de la série des photos.
La ville de Communay au sud de Lyon ouvre un partenariat avec l'artiste Thomas Martin pour une oeuvre d'art durable. Une oeuvre que nous serons tous je le suppose curieux de découvrir dans quelques années. Pour information sur cet article, sur le net il ya encore très peu d'informations sur cet artiste. La source de cet article est Odile Maillard du Lien horticole.
Une technique que je trouve très intéressante et assez rafraichissante un peu comme si les jardiniers que nous sommes redevenaient des enfants rêveurs. Cette approche du jardin se retrouve aussi dans des jardins en formations il est fort à parier que d'ici quelques années il y aura un florilège d'oeuvres plus intéressantes les unes que les autres. Des jardiniers rêveurs et créatifs tout pour rendre le jardin encore plus beau. A vos plantations et vos greffes.