Des natures mortes vivantes par Johannes Stötter
L'artiste italien Johannes Stötter nous invite à nous questionner sur le regard que nous portons sur les choses. Le regard serait-il trompeur? Nos interprétations seraient telles porteuse d'erreur? Un artiste qui aime deux domaines la nature et la peinture. Quand l'une se confond avec l'autre, nous perdons un peu nos repères. Un travail sur le body Art, qui conjugue précision de l'observation d'un monde qu'il affectionne et celui de l'humain dans sa relation a la nature.
Peut-on en être plus proche par cette illusion de ne faire qu'un?
Pour l'artiste Johannes Stötter l'humain doit s'accorder à la nature et non l'inverse. Un tel travail ou l'illusion dans le camouflage par la peinture sur le corps est assez spectaculaire. Un accord qui dénote une maitrise du regard, une connaissance de la nature qui pose bien des questions. Comment être proche de la nature? Comment ne pas perdre ses racines? Comment agir avec la nature? Ou simplement agir en accord avec la nature et ne pas aller à son encontre.
Un travail très particulier qui ne se contente pas simplement d'être une toile décorative pour la prise de photo.
Quelle est la place de la nature dans nos développements? Dans nos sociétés? Dans l'éducation que voulons-nous donner aux générations à venir?
Un travail artistique qui me parle, qui me fascine aussi. Qui demande de prendre son temps, le temps de regarder, d'observer, d'analyser avant d'agir. Une approche qui semble si commune aux regards que nous portons sur les plantes et les jardins, en oubliant parfois la vie qui s'y trouve au profit d'un jardin plus que propre et net. Que le monde du jardin n'est pas simplement une plante qui fait décoration près de la maison, mais une partie de la nature avec toutes les richesses qu'elle renferme.
Que voir, que regarder dans une telle oeuvre?
Un travail qui apporte une certaine unité dans le rapprochement entre la nature et l'humanité. Je vous invite à regarder la vidéo suivante sur une oeuvre encore plus trompeuse. Nos yeux nous trompent encore et encore.