Christian lapie " Le Pré de l'entre deux"
Le Pré de l'Entre deux, une porte pour se rendre dans l'ancien bois aux chênes tombés lors de la tempête de 1999.
Un oeuvre qui créait le lien entre le jardin de l'Abrègement et ce très grand bois, encore un peu triste actuellement. Le temps efface lentement les traces des arbres tombés. Cet Artiste qui réalise des sculptures très anthropomorphiques donnent à cet espace du jardin une force très prenante.Des sculptures monumentales, l'ensemble composé de 58 pièces reste d'une grande légèreté. Cet Artiste qui sculpte et travail le fer, le bois le ciment pour laisser des oeuvres qui donnent l'impression d'être la depuis très longtemps. A l'image des statues de l'île de Pâque.
Des silhouettes qui invitent à se rapprocher, qui veillent sur une nouvelle plantation de chênes, 60 000 arbrisseaux qui lentement redonnent une forme à ce bois dévasté. Une collection de chênes sous le regard bien veillant des silhouettes noires.
Un très jolie travail qui dans ce lieu impressionne, qui donne le sentiment de protection.
Des formes à l'aspect très humain, pas de féminin pas de masculin, des êtres du jardin. Dans cette réalisation il est arrivé a redonner vie à de simple billes de bois fendues, par des hauteurs variées entre deux et sept mètres de haut.
De près de simple morceau de bois, la force de cet artiste est de comprendre et de savoir observer le bois qu'il travaille pour lui donner dans une simplicité de coupe un sens, une force. Non seulement il les positionnent pour conter une histoire, le noir brillant accentuant les traits et donne vie à des têtes, à des visages par une simple coupe. Le tout dans la hauteur, le volume. Une imagerie très poétique dans un parc, qui ouvre l'imaginaire et laisse toute interprétation.
Une mise en scène de ce que la nature offre, un travail qui invite à la rêverie, tout ce qui dans un jardin donne envie de poursuivre une promenade. Dans ce jardin de l'Abrégement près de Ruffec cette réalisation est en parfaite harmonie avec celle de Andy Goldsworthy et d'Anthony Gormley. Un accord, une entente des oeuvres donnant à l'ensemble un calme à l' espace. Selon la lumière les silhouettes donnent l'impression de mouvement. Les ombres portés au soleil couchant s'allongeant dans l'allée de gravier blanc, sont très intrigantes. Comme ci les corps des sculptures voulaient rejoindre les bois.
Je vous invite a visiter le site de cet artiste, link des réalisations qui donnent à son travail un aspect très particulier, qu'il expose ses oeuvres dans la nature ou dans une galerie la même force ce dégage et interroge.
Énigmatique visage sur des corps taillés à la hache ou a la tronçonneuse.